Joachim a voyagé autour du monde pendant un an. Il est parti le jour de son 25ème anniversaire, et est rentré après 365372 jours. Et tu es ici sur son carnet de voyage.
Depuis son retour, Joachim a écrit un livre : 360 in 365 ».

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360 in 365 – Joachim voyage autour du monde

360 in 365 – Joachim voyage autour du monde

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360 in 372

C’est un long article, je parle de mon projet de livre. C’est un nouveau projet qui continue mon voyage autour du monde, le développe, et le conclut.

La version originale de cet article a été publiée sur mon blog Joachimesque : 360in372

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le voyage

Il y a trois ans, j’ai commencé une grande aventure, qui s’est terminée un an et une semaine plus tard. C’était un tour du monde, mon rêve de gamin, un voyage qui m’a entrainé en Mongolie, dans les Andes, à Tokyo et à New York. Un total de 5000 photos argentiques et trois fois plus de photo numériques,un blog et des dizaines de milliers de visites ; trois journaux de voyage remplis de billets de trains, de pièces de monnaie, de tickets de caisse ; une centaine de cartes postales expédiées, des dizaines de nouveaux amis et des souvenirs plein la tête.

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une ébauche de projet

À mon retour, j’ai commencé à réfléchir sur l’évolution du projet : organiser tout ce que j’ai rapporté, et entreposer ça entre les pages d’un livre, afin de partager cette expérience inoubliable avec mes proches, ma famille & amis, tous ceux qui ont suivi mon périple à travers le blog, et, pourquoi pas, d’autres lecteurs qui sont intéressés par les belles histoires, les projets incroyables et autres carnets de voyages.

Un an de voyage, c’est énorme. Il faut du temps pour atterrir et prendre du recul, puis du temps pour s’immerger à nouveau dans tout le matériau brut de la mémoire : les photos, les journaux, les souvenirs…

Depuis quelques mois, je suis travailleur indépendant. C’est une opportunité parfaite pour me replonger dans ce projet… et j’ai donc commencé à y travailler.

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le plan d’attaque

Je veux que mon projet soit authentique.

Ce voyage a duré un an, et m’a fait vivre d’innombrables découvertes. Je ne pourrai jamais communiquer qu’une fraction de celles-ci, et cette fraction sera tout de même énorme. Tout le travail préparatoire a été le tri, le classement, la sélection ou l’éditing de cette masse de matériau. Il faut que mon livre reflète le rythme du voyage et la diversité des expériences, mais surtout la richesse de celles-ci. Imprimer une série de 20 photos qui n’auraient pas de lien entre elles mis à part le thème bien large du “voyage” ne rendrait pas justice à tout ce que je voudrais partager.

Il a donc fallu que je vise haut.

Une double page par jour. Ça va faire un gros livre1.

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Cette page double contiendra, selon le jour, plein de photos ou pas une seule, des dessins, peintures ou croquis de mes cartes postales, des textes de blog ou des notes retranscrites de mon journal, un autoportrait-à-bout-de-bras que je prenais quotidiennement, des liens vers les contenus en ligne… Et la mise en page changera, variera, suivra un jour le plan de la ville, ou présentera le lendemain un panoramique, jouera avec les couleurs et les formes, les contenus et les textes… Je suis designer graphique, autant que je m’amuse avec ça !

Ce livre serait donc disponible au format papier, ou numériquement (en PDF, web et autres). Le livre papier coûtera plus cher, bien entendu, mais le livre numérique ne sera peut-être pas aussi beau, et ne sentira pas aussi bon.

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work in progress

Ces dernières semaines, j’ai travaillé sur mon livre. Enfin, sur une partie, qui couvre mon passage aux Philippines, en Corée puis au Japon, soit 42 jours, du 26 février au 9 avril.

Ce travail préparatoire m’a permis de faire des essais sur le format de pages, les contenus textuels et visuels, l’identité grahique, la composition page après pages… Cette période a été productive et je commence à être très satisfait du résultat. Les illustrations de cet article sont issues de ce tavail préparatoire.

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la suite du projet

Et maintenant, c’est quoi le plan ?

C’est simple : je trouve un moyen de le faire éditer, je compose le reste du livre, il est imprimé puis vendu, et tu peux le lire.

Non, en fait c’est plutôt compliqué, pour plusieurs raisons. D’une part, le secteur de l’édition a été gravement touché par Internet : moins de gens sont susceptibles d’acheter des livres, mêmes beaux, mêmes intéressants. D’autre part, mon projet est ambitieux, si tu vois peu de livres aussi gros sur les étagères de la Fnac ou de chez Mollat (big-up les bordelais !), c’est bien pour une raison. C’est un paris très risqué : un “gros” éditeur ne voudra peut-être pas d’un projet unique d’un auteur inconnu, sans rapport avec ses collections ; et de même un petit éditeur n’aura pas les moyens pour supporter l’édition/stockage/distribution d’un tel livre. J’aimerais bien me tromper, après tout je ne connais pas si bien le secteur de l’édition…

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J’ai pas mal réfléchi à l’auto-édition. Étant donnée l’envergure du projet, je n’ai pas encore de réponse. Blurb ne propose pas de formats adaptés à mon projet (c’est limité à 440 pages) et je ne suis pas fan de la qualité des papiers et de l’impression. Financer une première édition à l’aide de KissKissBankBank ouUlule pourrait être une solution, mais il faudrait que je m’improvise éditeur, ce que je ne suis absolument pas. De plus, c’est des sommes qui seraient trois fois supérieures à mon projet de micro-sponsor (qui avait financé une partie de mon voyage).

La question du plan va devoir se poser prochainement, je vais tenter de rencontrer des gens qui pourront m’éclairer et me conseiller. Si tu as des contacts dans l’édition, dans les médias, dans le voyage, ça m’intéresse :joachim.robert@gmail.com

Toutes les illustrations de cet article sont des captures de la preview du livre, et seront amenées à changer en fonction de l’évolution du projet.

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  1. 372 double pages ça fait 744 pages. Quand on y ajoute la préparation du voyage et quelques pages en plus, on arrive rapidement à un livre de 760 pages. Un mastodonte. Le livre de Yann Arthus-Bertrand 365 jours pour réfléchir à notre Terre compte à peu près ce nombre de pages, il mesure plus de cinq centimètres d’épaisseur et pèse deux kilos.Pour compliquer encore les choses, je tiens à le faire carré, de 25cm de côté. Si un tel livre est imprimé sur le même papier que l’excellente revue 6 Mois, il pèsera 2.7 kilos au bas mot. Ça fait beaucoup, ça m’étonne même un peu, mais je viens de compter. 

2 Comments

  1. eh ben moi je te souhaite de trouver un éditeur ! ça fera un gros livre mais ça fera un beau livre :)

    Comment by la ptite lu — 23 oct. 2012 @ 17:25
  2. Et bien quel projet, 2,7 c’est énorme ! En tous cas félicitations c’est un beau projet ;)

    Comment by Aurélie — 1 nov. 2012 @ 11:32



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